Un petit bouquet dans une boite pleine de malices.

Des petits trésors à planter au jardin.

A associer pour le plaisir des yeux.

Pour composer ce petit bouquet, je me suis promenée au jardin dans l’insouciance du mois de mai.

 Au-delà du bouquet, les jardiniers qui cherchent à associer joliment leur plantes vivaces, apprendront les mariages de couleur, de graphisme et de saison.

Une astrance avec ses ombelles de petites fleurs qui s’agitent dès qu’on les frôle.

D’un beau rouge rubis, ce  cultivar s’appelle Moulin Rouge.

Imaginez le tout seul, il aurait sombre allure.

Le  feuillage vert tendre de l’astilbe finement ciselé le rend irrésistible.

Alchimie des couleurs mais aussi des formes.

 Au jardin l’astrantia et l’astilbe s’entendront à merveille. Elles aiment toutes deux un sol qui conserve une certaine humidité, un soleil mesuré.

L’heuchera prendrait bien place aussi dans ce petit coin de paradis, elle déteste le soleil brûlant.

Le feuillage de l’astilbe s’en réjouira, sans le contraste avec les feuilles d’heuchera, son vert deviendrait peut être banal.

L’heuchera attire toujours l’œil dans un premier temps. Elle interpelle le visiteur pour lui faire découvrir d’autres plantes…ici l’astrantia.

L’alchémille et ses petites fleurs étoilées se faufilent dans nombre de bouquets. Au jardin, elle accueille la rosée du matin tel un diamant dans ses feuilles savamment plissées.

L’origan, bon enfant  s’adaptera à la situation. Ses petites feuilles toutes rondes forment de véritables petits coussins de tendresse et de senteurs, le printemps venu.

J’espère qu’il traine encore dans votre jardin quelque pâturin…pour le grain de fantaisie !

Ce n’est que le début du jeu. Il vous faudra bien sûr choisir la couleur de l’astilbe.

Jouer du sécateur…ou pas… avec l’origan et l’alchémille.

Penser à la disposition, au nombre de pieds pour équilibrer la scène au jardin.

Vous inviterez aussi j’en suis sûre d’autres belles irrésistibles …